Querelle des chiffres, 70 000 à Nantes ou 47 000 comme dit la presse, 15 000 à Saint-Nazaire ou 13 000, 6 000 à Ancenis ou 4000, 3 000 à Châteaubriant ou 2 000 ? L’appréciation n’est pas facile car beaucoup des participant·es sont arrivés plus tard ou partis plus tôt pour des contraintes familiales ou personnelles, mais la certitude c’est qu’en Loire-Atlantique il n’y avait encore jamais eu tant de personnes dans la rue contre la réforme Macron – Borne – Dussopt.
Si le gouvernement croit que les vacances scolaires d’hiver vont étioler la mobilisation et qu’il va pouvoir, comme à son habitude, passer en force et imposer une réforme très massivement rejetée, il se trompe.
La force de la mobilisation c’est d’abord celle de l’unité syndicale retrouvée. C’est aussi celle de la colère qui monte. Ensemble il va falloir taper plus fort. C’est ce qu’il faut préparer avec les initiatives de jeudi prochain et celles qui suivront avec en ligne de mire le mardi 7 mars où il nous faudra bloquer le pays jusqu’à ce qu’ils cèdent. L’unité et la radicalité, pour gagner !
PS) En photo, le cortège de la NUPES à Nantes ce samedi.