“Quoi qu’il en coûte” avait dit le Président de la République à l’hôpital de Mulhouse en 2020 ! La COVID est toujours là, mais les promesses n’ont été qu’un feu de paille et c’est avec encore plus de détermination que le gouvernement met en place la stratégie Ma Santé 2022 : moins d’hôpital public pour plus d’ambulatoire, ou, but moins avoué encore, pour plus de privé !
La médecine de ville, exsangue, ne peut suppléer l’hôpital, prendre en charge les malades sortis trop tôt ou les soins d’urgence !
Les urgences, le gouvernement a trouvé la solution : faire payer un forfait, excluant ceux qui ne peuvent en faire l’avance !
Épuisés, désabusés par une gestion comptable faisant fi de l’humain, les soignants désertent en nombre !
La catastrophe sanitaire est au rendez-vous avec des retards de prises en charge criminels malgré le dévouement des soignants !
Le maintien des brevets empêche de protéger la santé de tous et de limiter l’apparition de variants.
Avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers et les collectifs, la Coordination Nationale des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appelle à participer à la journée d’action du 11 janvier pour exiger un véritable plan pour l’hôpital public assurant un personnel en nombre suffisant, bien considéré, rouvrant des lits, assurant partout les urgences dans la proximité, garantissant l’accès aux soins de toutes et tous partout !
A Nantes, l’intersyndicale des hospitaliers appelle à un rassemblement mardi 11 janvier à 10h au Miroir d’eau.