Ce mardi 26 janvier, l’Education Nationale était en grève pour obtenir des moyens et dénoncer la gestion de la crise sanitaire par un Ministre de plus en plus rejeté par la profession. Un slogan demandait : « A quand un vaccin contre Blanquer ? » par exemple. La journée d’action était très unitaire, la banderole de tête de la manif l’indiquait : FO, FSU, SGEN, SNALC, SUD. Ce sont 2000 manifestant.es qui, après avoir tenu une AG aux Nefs, se sont élancés vers la Préfecture à 11h. Le plaisir de se retrouver « en vrai », mais aussi la détermination à montrer son mécontentement ont gonflé ce rassemblement.
A signaler aussi la participation de quelques centaines d’étudiant.es (sans doute environ 500) en tête et en fin de manifestation. Cette partie du cortège, très combative, insistait sur la réouverture des facs et exigeait, pour cela, des moyens. La participation d’étudiant.es à cette journée d’action dans l’éducation marque le début de remobilisation d’une jeunesse que le covid a mis dans une situation catastrophique, scolairement, financièrement, mais aussi sur le plan psychologique.
Au total, une journée qui montre que la mobilisation sociale peut se faire entendre à nouveau. Le 4 février, c’est une journée d’action puissante qu’il faut réussir afin de montrer que le mouvement social veut peser dans les solutions à la crise actuelle.
Nantes, le 26 janvier 2021