Une distribution d’aide humanitaire, venant d’Israël, a viré au chaos le jeudi 29 février à Gaza-ville. Le bilan en est dramatique : plus de 100 mort·es, plus de 700 blessé·es. Les circonstances de ce drame ne sont pas encore clairement établies. Il semble que des milliers de personnes affamées aient encerclé les camions d’aide pour obtenir quelques vivres et que des soldats israéliens « se sentant menacés » par cette foule sans armes aient tiré, à balles réelles. Quelle que soit la version réelle, la responsabilité d’Israël est pleine et entière dans ce drame.
Qui affame la population gazaoui depuis presque 5 mois ? L’État d’Israël. Qui bloque l’aide humanitaire arrivée dans le port d’Ashdod ? L’État d’Israël. Qui refuse de participer à la distribution de l’aide humanitaire ? L’État d’Israël.Qui tire sur une foule affamée ? L’État d’Israël.
Alors, que la centaine de mort·es et les centaines de blessé·es soient victimes des balles israéliennes ou de la panique qui s’est emparée de la foule, cela ne change rien. C’est l’État d’Israël qui est responsable du massacre de ces innocent·es ! Combien de temps encore le monde va-t-il accepter que l’État d’Israël continue ‒ comme il le fait depuis sa création ‒ à renier sa propre parole, à bafouer les conventions internationales, à refuser d’appliquer les résolutions des Nations unies ?
Trop, c’est trop !
La création d’une commission d’enquête internationale est une bonne idée, mais il y a de fortes chances qu’Israël la refuse, comme d’habitude.
Le temps des paroles, même fermes, est dépassé. Le temps des sanctions est venu et il est de la responsabilité de l’ensemble des pays du globe et – bien sûr ‒ de la France de le dire et de le faire. Aucun pays ne doit plus fournir d’aide militaire, sous quelque forme que ce soit, à Israël.
ENSEMBLE! appelle à poursuivre et amplifier les manifestations pour imposer d’urgence un cessez-le-feu total, immédiat et pérenne.