La rentrée scolaire du 2 novembre a mis en lumière l’impréparation du gouvernement face à la crise sanitaire. Classes en sureffectif, salles de cours parfois impossibles à aérer, masques non adaptés et en nombre insuffisant, cours de récréation, couloirs, cantines rendant impossible le respect des règles de distanciation, manque criant de médecins et d’infirmier.es scolaires…..
Face à cette situation, au mépris affiché à leur égard, ainsi qu’à la tentative de mettre sous le boisseau l’hommage à Samuel Paty, un grand nombre d’enseignant.es de collèges et lycées se sont mis en grève dès la rentrée. Certain.es ont exercé leur droit de retrait. Des lycéenn.es on manifesté.
Le gouvernement a autorisé, pour les lycées, le dédoublement des classes avec une partie des enseignements à distance. Une première avancée qui ne règle pas les difficultés sur le terrain en l’absence de postes en nombre suffisant. Dans les écoles, les enseignant.es sont particulièrement attaché.es à maintenir l’accueil des enfants, au-delà des difficultés.
L’appel intersyndical à la grève du 10 novembre est un moyen de faire entendre cette colère, d’exiger un plan d’urgence pour l’éducation nationale, un vrai protocole sanitaire, une revalorisation des salaires et des créations massives de postes.
le 8 novembre 2020