C’est donc avec un score de 50,9 % des voix, soit une marge très faible, que Lula a été élu et tous les démocrates ne peuvent que s’en réjouir. En effet une réélection de Bolsonaro aurait été catastrophique bien sûr pour le peuple brésilien, les paysan.nes et les habitant.es de l’Amazonie, les femmes et les LGBT, mais aussi en raison de la politique anti-écologique menée par le président sortant qui menace l’avenir de la planète et des habitant.es du monde entier.
Mais le « bolsonarisme » n’est pas mort, après avoir usé de tous les subterfuges et d’une campagne nationale de « fake news », s’appuyant notamment sur les Églises évangéliques, Bolsonaro a même renforcé sa présence au Parlement. Il a fait élire un grand nombre de gouverneurs d’Etats fédéraux, dont le plus important du pays, celui de Saõ Paulo. Et laisse un pays fracturé.
On ne peut que souhaiter que Lula et le Parti des travailleurs, pourtant arrivés au pouvoir avec une large alliance de soutiens qui va jusqu’au centre-droite libéral, amorcent enfin un virage politique social, écologique et démocratique. Une tâche difficile car Lula n’a pas de majorité dans les Chambres et que le PT, entaché dans des affaires de corruption, avait déçu nombre des espoirs portés lors de ses précédentes élections, en 2002 et 2007.
Pour discuter à la fois de l’élection de Lula et des perspectives ouvertes par celle-ci, la commission internationale d’ENSEMBLE ! organise une réunion en visio-conférence en compagnie de deux camarades du parti de gauche brésilien PSOL SAMEDI 26 Novembre à 16 heures.