Macron vient enfin de nommer un Premier ministre, Michel Barnier. Celui-ci est membre d’un parti, LR, arrivé en 4ᵉ position aux élections législatives. Macron préfère cela à Lucie Castets, candidate du Nouveau Front Populaire, qui a le plus grand nombre de député·es à l’Assemblée. Ses électeur·rices avaient choisi le programme du NFP pour tourner la page macroniste.
La nomination de Barnier confirme le caractère antidémocratique de la constitution de la Vᵉ république et peut ouvrir une crise de régime. Pour nommer Michel Barnier, Macron a négocié la bienveillance du Rassemblement national. Il piétine ainsi le message du 7 juillet : un non à l’extrême droite. Or, d’emblée, ce gouvernement est l’otage du Rassemblement national.
Face au déni de démocratie que représentent ces manœuvres, il convient de se mobiliser sur les exigences portées par le programme du Nouveau Front populaire.
Les manifestations du 7 septembre, puis les mobilisations syndicales doivent permettre de mettre en avant ces exigences, nous y serons.
Une urgence : continuer à construire un Front Populaire appuyé sur des assemblées citoyennes et capable de représenter l’alternative progressiste, sociale et écologique, nécessaire.