ENSEMBLE! mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire, se solidarise avec les 58 millions d’hommes et de femmes brésilien·nes qui ont choisi de tourner une page de l’histoire de leur pays au moment de l’élection présidentielle de décembre, en portant Lula au pouvoir.
Hier, ce processus a été menacé par les manifestant·es qui ont envahi la place centrale de Brasilia, refusant la perspective de la liberté, la défense des droits des femmes et des hommes, autochtones ou non, noir·es ou blanc·hes, nationaux·ales ou étranger·ères.
Ils et elles étaient environ 5 000 bolsonaristes hier à Brasilia, assez pour remplir l’esplanade. Des gens qui se mobilisent depuis 2019, attaquant la Constitution avec le soutien de Bolsonaro. Ils campent devant les casernes depuis plus de deux mois et ils ont détruit le siège de la police fédérale le jour de l’investiture de Lula.
Ce qui s’est passé hier à Brasilia n’était pas une action isolée et désorganisée. Elle a, en plus, pu compter sur la passivité, voire le soutien des forces de sécurité.
Celles et ceux qui refusent la perspective d’une nouvelle phase pour le Brésil ne doivent pas freiner les millions d’hommes et de femmes brésilien·nes qui luttent pour leurs droits et leur dignité. De multiples initiatives de protestation contre ces manifestations d’influence néofasciste se préparent déjà dans tout le pays, mais aussi à l’étranger. ENSEMBLE! y participera. Ce n’est qu’avec de telles mobilisations que l’on pourra faire barrage à Bolsonaro et à ses soutiens. Ce n’est qu’avec de telles mobilisations que pourra avancer le processus de changement que souhaitent les Brésiliennes et les Brésiliens.
Nous n’accepterons pas l’amnistie pour ces putschistes ou pour la famille Bolsonaro. Ils et elles doivent être jugé·s pour les crimes commis durant ces quatre années. Notre solidarité internationaliste doit se manifester avec le peuple brésilien, avec toutes celles et tous ceux qui luttent pour un monde meilleur.
« Contre le terrorisme fasciste et pour la défense de la démocratie au Brésil : pas d’amnistie ! »
Bagnolet, le 9 janvier 2023