N’y allons pas par quatre chemins : il y a un arrière goût d’extrême-droitisation de la société qui plane dans l’air. La bonne nouvelle c’est qu’il est encore temps de réagir et que des centaines d’organisations, bien au delà des cercles habituels, appellent à prendre la rue le 12 juin prochain.
Comme en 1935, comme en mai 1968, cet appel ne sera le signal d’un réveil que si des centaines de milliers de personnes y répondent. C’est à dire vous, votre famille, vos ami·e·s, vos collègues, vos voisin·e·s, simplement pour pourvoir dire : j’étais là le jour ou nous avons commencé à changer le cours de l’histoire.
N’attendons pas le printemps 2022 pour nous réveiller avec une mauvaise gueule de bois parce que nous n’avons pas su nous mobiliser quand il était encore temps.
Les trois choses que vous pouvez faire, pour que nous y arrivions ensemble :
· > transférer ce message à un maximum de vos contacts ;
· > parler de l’importance de cette mobilisation dès que vous en avez l’occasion, débattre, partager vos vécus et convaincre ;
· > être là le jour j avec toutes les personnes que vous aurez envie de retrouver dans la rue.
Rendez-vous le 12 juin à 11h, aux escaliers des Libertés à Nantes
Toutes les raisons de vous mobiliser
Quand des policiers, soutenus par le Ministre de l’Intérieur et d’autres personnalités politiques manifestent pour avoir tous les droits face à la justice,
Quand le gouvernement fait voter une loi de Sécurité Globale et une loi contre le séparatisme qui s’attaquent aux libertés publiques et au droit d’informer,
Quand les polémiques sur l’islamo-gauchisme saturent les débats politiques,
Quand Gérald Darmanin estime que Marine Le Pen est « trop molle »,
Quand le gouvernement dissout l’Observatoire de la laïcité et les associations qui lui déplaisent,
Quand l’extrême droite la plus radicale multiplie les actions et les provocations…
C’est que les thématiques du Rassemblement National ont envahi tout l’espace et sont reprises au cœur même du gouvernement. Ces thématiques se retrouvent d’ailleurs également dans la défense des intérêts des plus riches, notamment en matière de fiscalité.
Mais la diffusion des idées de l’extrême-droite concerne toute la société. Les mouvements sociaux, syndicaux, citoyens, progressistes, doivent faire face tous ensemble à ces lourdes menaces.
Le 12 juin, reprenons la rue contre les idées d’extrême-droite.
Si on refuse que le Rassemblement National dicte l’agenda politique, c’est un travail de longue haleine qui nous attend : recréer des solidarités, combattre pour les alternatives, pour la justice sociale et écologique, lutter contre toutes les discriminations, pour nos libertés… C’est aussi dans la rue que ça se passe.
Associations, médias et syndicats, partis politiques ont décidé d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Les premiers signataires de l’appel publié sur le site appelpourleslibertes.com
Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, UNEF (Union nationale des Étudiants de France), UNL (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédération Paysanne, USP (Union Syndicale de la Psychiatrie), CNT-SO, CGT-Police, Résilience France, SNMPMI (Syndicat National des Médecins de Protection Maternelle et Infantile).
Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre, Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Comité justice pour ibo, Emancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, CRAN, SOS Racisme, QNQF (Quartiers nord, Quartiers forts Marseille) , Observatoire National contre l’extrême droite, MRAP, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté.e.s, JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) , AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine, La Jeune Garde (Lyon, Strasbourg et Paris), Université Ouverte, Unis pour le climat et la biodiversité, collectif Police Contre la Prohibition, Youth For Climate, Changer de Cap, Compagnie Jolie Môme, Mémoire Traumatique et Victimologie, Héro.ïnes95, Union des Femmes Socialistes de Turquie, La Maison des Femmes de Montreuil, CNAJEP, les Francas.
Médias : Regards, L’Humanité, Politis, Contretemps, Le Media, Blast
Organisations politiques : ENSEMBLE !, Génération.s, La France Insoumise, EELV, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, le Parti de Gauche, Nouvelle Donne, les jeunes écologistes, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Génération.s, Rassemblement Communiste, UCL (Union Communiste Libertaire), PCOF, MdP (Mouvement des progressistes). |