Personne n’imaginait le 1er Mai 2020 que la pandémie COVID ne serait pas maîtrisée un an plus tard. Pire : les nouvelles d’Inde (des centaines de milliers de personnes malades chaque jour) ou le constat des inégalités mondiales flagrantes dans l’accès aux vaccins, montrent une humanité incapable d’assurer les soins et la santé dans la justice. Par contre les bulles financières gonflent démesurément en surfant sur l’argent que les institutions bancaires ont été contraintes de libérer pour éviter un écroulement total des sociétés. Le capitalisme productiviste continue à détruire la planète, même si l’espoir revient après la chute de Trump aux Etats-Unis.
En France les petites sociétés font faillite, leurs salarié-es sont renvoyé.es ou en chômage partiel, 1,2 millions de chômeurs sont menacés de perdre 20% de leurs allocations. Mais 50 milliards de dividendes insolents sont versés aux gros actionnaires !
Nous serons dans la rue ce 1er mai, à l’appel des syndicats, des associations, des artistes qui occupent les théâtres. Selon une étude récente, le syndicalisme bénéficie d’un soutien en progrès du monde du travail. La nouveauté est aussi l’alliance entre syndicats, associations écologistes, féministes, mouvements pour l’égalité des droits, l’accueil des migrants, la liberté d’expression.
Mais si les menaces antisociales et antiécologiques persistent, le danger est aussi politique. Gravement ! Les politiques du gouvernement rivalisent avec les idées nauséabondes de l’extrême-droite fascisante (loi sécuritaire, loi séparatisme…). Les sondages confirment ce vent mauvais qui souffle sur le pays. Des généraux se permettent de porter haut et fort les idées de la famille Le Pen.
Pendant ce temps, les gauches et les écologistes se font toujours concurrence. Personne ne veut revoir une fausse gauche de type Hollande, mais un front commun s’impose contre les droites et l’extrême-droite.
Mettons en avant toutes les propositions ! Construisons des assemblées populaires de débat pour donner un contenu antilibéral et radical aux échéances à venir. Et retrouvons-nous toutes tous, masqué.e.s mais pas muselé.e.s, dans la rue samedi 1er mai à :
- Nantes, 10h devant le siège de Nantes Métropole rue de Valmy (Cité des Congrès)
- Saint-Nazaire 10h30 Place de l’Amérique Latine
Nantes le 28 avril 2021